Ma biographie

Enfance rurale et ouvrière

Photo en noir et blanc de Fabien Roussel accroché à un train et son frère lorsqu'ils sont jeunes

Certains héritent à la naissance d'une confortable fortune, sans autre perspective que de la faire prospérer, Fabien Roussel, lui, a eu la chance non seulement d'avoir des parents communistes, mais aussi de grandir dans une famille militante, toute entière portée par des valeurs progressistes.

Né à Béthune, dans le Pas-de-Calais, le 16 avril 1969, il est parfois gardé, avec son frère, par ses grands-parents, pendant que ses parents prenaient part aux réunions le soir. Très tôt, Fabien accompagne son père pour distribuer des tracts, notamment dans l'usine Bridgestone (Firestone à l'époque) de Béthune, située sur la route de l'école.

Il suit aussi les rites de l'église, mariages, enterrements et messe de Noël, dans le sillage d'une grand-mère catholique pratiquante, qui a élevé seule ses 9 enfants après le décès de son mari. Il est bercé aussi par ses grands parents paternels.

Son grand père est chef d'entreprise et sa grand mère, espagnole, est fille d'un républicain décédé après 3 ans dans le camp d'internement français du Vernet. Une enfance à la fois rurale et industrielle, au coeur du bassin minier, à Vendin-les-Béthune.

Premiers combats

À l'adolescence, le futur secrétaire du PCF choisit un premier combat politique, celui de la lutte contre l'apartheid. À l'époque, au tournant des années quatre-vingt, il est élève au lycée Louise-Michel de Champigny-sur-Marne. Il se saisit d'un tract tendu par deux jeunes militants.

Au fil des mois, il s'engage de plus en plus avant d'adhérer à la Jeunesse communiste. Les actions se succèdent. En mars 1987, Fabien Roussel manifeste, avec d'autres camarades, devant l'ambassade d'Afrique du Sud à Paris, pour réclamer la libération de Pierre-André Albertini, alors incarcéré dans une prison de l'ancienne République du Ciskei, accusé d'avoir transporté des armes pour le compte de l'ANC, le mouvement de Nelson Mandela.

C'est à cette époque aussi qu'il se fait embarquer par les CRS pour avoir protesté dans le magasin Fauchon, place de La Madeleine à Paris, contre le remboursement des emprunts Giscard.

Journaliste de terrain

Indigné par les soubresauts de l'actualité et les dégâts du capitalisme, Fabien Roussel se tourne alors vers le journalisme pour donner un prolongement à son engagement politique. Son objectif : faire éclater la vérité, dénoncer les injustices.

Pour lui, tous les journalistes sont engagés, du Figaro à l'Humanité, où son père est correspondant, au Vietnam. Durant deux ans, Fabien Roussel
l'accompagne à Hanoï, à peine dix ans après la fin de la guerre. Il en garde le souvenir d'un pays avide de culture, doté d'un système de soins accessible et performant, heureux aussi de retrouver la liberté.

Fabien Roussel et son père à moto au Vietnam

Revenu en France, avec une formation de journaliste reporter d'images en poche, il commence comme reporter d'images, avant de passer devant la caméra pour l'émission « Au bout de la rue », diffusée sur France 3 Lorraine-Champagne-Ardenne. Un excellent souvenir pour celui qui découvre une région attachante autant qu'un métier palpitant.

Un engagement politique d'abord militant...

Adhérent du PCF depuis 1986, Fabien ROUSSEL milite à Champigny-sur-Marne, puis à Lille et enfin à Saint-Amand-les-Eaux tout en exerçant différentes activités professionnelles. Il sera élu pour la première fois au conseil municipal de Saint-Amand-les-Eaux en 2014, dans cette belle cité thermale où il s'est installé 7 ans plus tôt avec sa compagne et leurs 4 enfants, le cinquième habitant en région parisienne.

C'est en 1997 que Fabien Roussel quitte le journalisme pour devenir conseiller de Michelle Demessine, alors secrétaire d’État au Tourisme communiste dans le gouvernement de la gauche plurielle de Lionel Jospin. L'occasion «de mettre les mains dans le cambouis », selon l'une de ses expressions favorites.

Il travaille ensuite pour Jean-Jacques Candelier, député communiste de la 16e circonscription du Nord puis Alain Bocquet, député-maire de Saint-Amand-les-Eaux, figure emblématique du PCF, président du groupe communiste à l'Assemblée nationale entre 1993 et 2007.

...puis aux premiers plans

Donner de l'espoir, montrer qu'il est possible de changer le système : voilà la feuille du route de Fabien Roussel. En 2010, il est élu à prend la tête de la Fédération PCF du Nord. A Saint-Amand-les-Eaux, il s'engage auprès des salariés de l'industrie ferroviaire, de l'automobile, contre les délocalisations.

Il s'investit auprès de la vie associative dans cette ville où il pratique aussi sa passion, la pèche et la course à pied dans l'immense parc naturel régional Scarpe Escaut. Auprès d'Alain Bocquet, député maire, il apprend la rigueur et les exigences d'un mandat d'élu local mis au service de tous, avec une règle : "pragmatique, jamais dogmatique".

En 2015, il mène la liste communiste aux régionales dans le Nord avant de faire son entrée à l'Assemblée nationale, après les élections législatives de 2017.

Au congrès d'Ivry-sur-Seine, du 23 au 25 novembre 2018, il est élu secrétaire national du PCF.

Le 9 mai 2021, les communistes le choisissent comme leur candidat à l'élection présidentielle de 2022.

Fabien Roussel de 3/4 et foule en fond

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